La prise en main du O-GPS2 a été mon principal devoir de vacances. Dans ces cas-là, on remet le bleu de chauffe en lieu et place du maillot de bain d’été. Au début, c’était un test du module O-GPS2 qui était prévu. Sauf qu’il n’y a pas grand-chose à dire. Ce sera donc une simple découverte.
Prise en main du module O-GPS2
Avertissements
La liste des boîtiers Pentax compatibles avec le O-GPS2 écarte quelques modèles. Officiellement, seuls les 645 D, 645Z, K-3 mark III, KP, K-3, K-5II, K-5IIs, K-5, K-S1, K-S2, K-70, K-50, K-30, K-r et K-01 sont supportés. Les K-1, K-1 mk II et le K-3 II sont donc exclus, ces 3 modèles disposant d’un module intégré. D’autres (K-10D, K-20D et K-7) le sont également parce que top anciens. On peut ajouter à la liste les Ricoh GR III et IIIx, ce qui semble logique. La fonction Astrotracer n’est pas disponible pour les 645 D, 645Z et K-01.

Évidemment, le boîtier doit avoir le dernier firmware en date.
Quelques mots sur la consommation d’énergie. Une pile est censée proposer une autonomie d’environ 5h. En pratique, une de marque connue a tenu un peu plus de 4h20. Une AAA alcaline rechargeable a mis 2h30 avant de déclarer forfait. Celles au lithium ou au nickel-métal devraient être supérieures.
Le O-GPS2 en pratique
Il était attendu, ce module, par quelques possesseurs du K-3 mark III. Parce que le système utilisant un smartphone est un supplétif pas toujours simple à manier. Avec des soucis à la clé, comme la perte du signal GPS quand le boîtier s’arrête ou quand le téléphone intelligent se met en sommeil. J’évoquerai à peine la disparition du réseau data côté smartphone… L’absence du module GPS intégré a parfois été mal vécue. Le O-GPS2 va rectifier un peu le tir (M. Pentax-Ricoh, si un nouveau FF devait apparaitre, essayez d’y glisser le GPS. Merci).
Dans mes souvenirs, le O-GPS1 était assez gros. S’ils sont exacts, l’embonpoint a été réduit d’un bon tiers. Et le poids est ridicule, même avec la pile. Elle devra être au format AAA. Son insertion se fait dans le compartiment prévu sur la gauche. Le système de fermeture semble solide et efficace. Une fois la pile en place, il faut installer le O-GPS2 sur la griffe du porte-flash et l’activer, via le bouton on/off situé à l’arrière, pour que le dispositif soit opérationnel. Et c’est tout… ou presque.
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De tous petits bémols
En intérieur, le module rencontre des difficultés à se connecter aux satellites. Il convient d’être à l’extérieur. Dans le même ordre d’idée, si vous êtes entouré, de manière dense, d’immeubles très haut, il a du mal à rester accroché. Pour savoir si le GPS est opérationnel, il faut regarder en haut de l’écran. Quand le logo est rouge, c’est qu’il n’a pas assez de signaux pour proposer des coordonnées. S’il est vert (ou jaune) et porte la mention 2D, les données de géolocalisation sont disponibles, mais comme seuls 3 satellites ont été détectés, le positionnement peut-être imparfait. Vert avec l’inscription « 3D », alors la situation est optimale.

Une calibration du système est fortement conseillée. Elle est même impérative pour la fonction Astrotracer. Dans les faits, avant cette opération, le GPS m’avait détecté dans un secteur, à plus ou moins une quinzaine de mètres de mon point réel. Après avoir fait quelques « 8 » avec le boitier+O-GPS2, la précision était inférieure à 5 m.
Une option du menu de votre APN permettra de synchroniser l’heure du boîtier automatiquement. Pratique.
Attention, le manuel fourni n’est pas traduit en français. Certes, il n’y a rien de compliqué dans la mise en œuvre du GPS, mais cela reste contraire à la loi.
La fonction Astrotracer
Cette fonction permet au boitier, en combinaison avec le système de stabilisation basé sur le déplacement du capteur, de compenser le mouvement de rotation de la Terre grâce au repérage spatial précis de l’APN que fournit le module. Le O-GPS2 est compatible avec les systèmes GPS (américain), QZSS (japonais), GLONASS (russe) et Galileo (européen). Autant dire que si on veut se passer d’une monture équatoriale, il s’agit de la meilleure solution possible.
Étant d’une grande incompétence dans la pratique de la photo astronomique, j’ai malgré tout saisi ma chance en pose B le 12 août, lors de la nuit des étoiles. Le résultat n’a pas été d’une franche réussite, car j’ai été trop large en temps d’installation. De plus, je n’avais pas effectué la calibration. L’expérience n’a pu être retentée par la suite, les nuages s’étant incrustés en Bretagne.
Ce module est-il indispensable ? Non. Il est possible de faire sans puisqu’il existe au moins 2 alternatives logicielles en utilisant un smartphone (si vous en possédez un). Sans compter qu’il n’y a pas d’obligation à géolocaliser vos clichés. Mais si c’est votre souhait et que les autres procédés ne vous satisfont pas, alors l’O-GPS2 est la bonne solution, simple et efficace !
Une réponse
Ce module est indispensable si on fait de l’astrophoto est qu’on dispose d’un boîtier ne dialoguant pas avec un smartphone.