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[Test] Prise en main du K-1

K1-Capteur visible

Le K-1, premier boitier Full Frame numérique de la marque Pentax, est désormais disponible. Premier, ce n’est pas tout à fait exact puisque, dans le passé, des boitiers concepts ont vu le jour dans les laboratoires, mais sans jamais parvenir à atteindre le stade de la production, et donc de la vente. C’est désormais chose faite !

 

Présentation du boîtier K-1

Extérieurement, le K-1 ressemble à toute la famille des boitiers experts Pentax parus depuis le K-7. La filiation est indéniable. Le K-1 est un gros K-3II, mais avec des différences parfois importantes. Il est plus haut, plus large, plus épais et plus lourd. Un peu normal quand on considère qu’un capteur FF est nettement plus gros qu’un capteur APS-C. A coté des traditionnelles double molettes et du viseur pentatrisme, il y a des ajouts ou des évolutions. Nous allons tenter de les passer en revue.

 

Principales caractéristiques techniques

Le capteur de type CMOS de 36Mpx (36,40mpx effectif) est d’origine Sony. il s’agit de la seconde génération de ce capteur dont c’est la première sortie (exclusivité Pentax). Sa densité de pixel est comparable à celle d’un K-5 (environ 42300 pixels/mm² pour le K-1, 44000 pixels/mm² pour le K-5 et 65600 pixels/mm² pour le K-3).

La vitesse d’obturation va de 1/8000s à 30s, la synchro flash a été porté à 1/200e, le module Autofocus SAFOX 12 a désormais 33 collimateurs (dont 25 en croix). La cellule de 86 000 zones pour la mesure d’exposition a, quant à elle, été conservée. Et petit bonus, l’obturateur est maintenant validé pour 300 000 déclenchements.

 

Caractéristiques techniques (cliquer pour voir)
CAPTEURFormat FF 36,7Mpx (36,15 réel)
MONTUREMonture K : Baïonnette KAF2 (coupleur AF, contacts d’information, contacts d’alimentation) avec Motorisation Autofocus disponible par le boîtier
Compatible avec les objectifs en monture KAF3, KAF2, KAF, KA et les zooms motorisés
VISEURPentaprisme
Couverture 100% grossissement 0,70x
Grid Display : Mires d'aide à la composition et à la mise au point interchangeables électroniquement (4x4 Grid, Golden Section, Scale display, Square 1, Square 2, Grid Color: Black/White)
Dégagement oculaire : 20,6mm
Correcteur dioptrique : de -3.5m à +1.2m
MISE AU POINTTTL : mise au point automatique à coïncidence de phase
Capteur de mise au point : SAFOX XII
33 points AF (25 points de mise au point de type croisé au centre) - Sensibilité : -3EV
Plage de luminosité: -3 à 18 IL (ISO 100, à température normale)
Mesure TTL : -3 à 20 IL
AUTOFOCUSAF S (mise au point single)
AF C (mise au point continue)
AF A (mise au point automatique)
M (mise au point manuelle)
Assistance AF par LED dédiée
MESURE D'EXPOSITIONTTL sur 86000 cellules.
Multizone, pondérée centrale et spot.
Correction d'exposition ±5 IL (par incrément de 1/2 IL ou 1/3 IL)
MODES D'EXPOSITIONMode vert, Programme (P), Priorité Sensibilité (Sv), Priorité Vitesse (Tv), Priorité Ouverture (Av), Priorité Vitesse et Ouverture (Tav), Manuel (M), Pose B, Vitesse synchro flash, USER1 à USER5
VITESSE OBTURATIONAuto : 1/8000-30 s ; manuel : 1/8000-30 s ;
(pas de 1/3 IL ou de 1/2 IL), pose B
MOTORISATIONRafale : 4,4 i/s (FF) ou 6,5i/s (APS-C)
JPEG L : env. 70 vues en rafale
RAW : env. 17 vues en rafale
SENSIBILITÉ ISOISO AUTO / 100 à 204 800 ISO (par incrément de 1 IL, 1/2 IL ou 1/3 IL)
STABILISATIONIntégré au capteur (par déplacement du capteur sur 5 axes) - Efficacité de 5 Stops
FLASHPas de Flash Intégré
Vitesse synchro : 1/200 s.
ANTIPOUSSIEREOui (Système DR II)
TROPICALISATIONOui, 87 points d'étanchéité
MÉMOIRE2 emplacements Carte mémoire SD, SDHC ou SDXC (conforme aux normes USH-1),
FORMAT IMAGEPhoto
RAW (14 bits) PEF ou DNG
JPEG FF : L (36M: 7360 x 4912), M (22M: 5760 x 3840), S (12M: 4224 x 2816), XS (2M: 1920 x 1280)
RAW: L (36M: 7360 x 4912)

JPEG APS-C : L (15M: 4800 x 3200), M (12M: 4224 x 2816), S (8M: 3456 x 2304), XS (2M: 1920 x 1280)
RAW: (15M: 4800 x 3200)

Qualité d'enregistrement JPEG : *** (Best), ** (Better), * (Good)

Vidéo
FULL HD (MPEG-4 AVC / H.624), 1920 x 1080, 60i/50i/30p/25p/24p
HD, 1280 x 720, 60p/50p
4K en intervallomètre
DIMENSIONS110 x 136,5 x 85,5 mm
POIDS0,925 kg
CONNEXIONUSB 2.0 (type Micro B)
HDMI (type D)
Port X-Synch
Prise déclenchement externe
Prise Micro stéréo
Prise casque
ALIMENTATIONBatterie Lithium-ion D-LI90
Prise alimentation externe
AUTRESGPS - WiFi (b/g/n)
PixelShift
Absence de filtre passe bas (émulation logiciel)
Obturateur prévu pour 300 000 déclenchements
2 boutons Fx configurables par l'utilisateur
LEDs d'éclairage

 

Coté nouveauté technique, Pentax a mis au point un nouveau système pour la levée du miroir. Le boiter est resté relativement compact, mais le capteur est plus grand, ce qui entraine un bloc optique lui aussi plus important. Dès lors, il a fallut remanier les blocs obturateur et miroir. Quand le miroir se relève, son pivot se déplace pour que le miroir ne heurte pas la monture. C’est le « miroir flottant ».

Le pivot du miroir se déplace vers le haut
Le pivot du miroir se déplace vers le haut (© Ricoh Imaging)

 

Cette nouvelle structure mobile permet de réduire la profondeur de la cage miroir du K-1, même si celui-ci comporte un miroir d’une plus grande taille.

On notera également que le K-1 est pourvu d’un diaphragme électronique (comme le K-3II) et que ce dernier est utilisé dans la prise de vue PixelShift. Il y aura sans doute d’autres applications dans le futur (qui sera peut-être accompagné d’une évolution de la monture K).

 

Boitier et fonctionnalités

Pour les habitués des Pentax, pas de surprise. La prise en main est excellente, y compris pour les grosses mains. Néanmoins, la morphologie de chacun étant différente, les ressentis peuvent être différents. Pour la première fois, les possesseurs de grandes mains pourront envisager de ne pas acheter le grip D-BG6, même si ce dernier apporte un confort d’utilisation indéniable… Au prix d’un surcroit de poids il est vrai.

La poignée, creusée, permet d’offrir un excellent maintien de l’appareil sans crainte particulière et sans faire mal aux doigts. Le boîtier en magnésium et le châssis en acier inoxydable sont solides. Avec son kilo bien tassé (batterie et carte incluse, hors grip) ce n’est pas un poids plume, surtout quand on ajoute des objectifs D-FA !

Par contre, et c’est la première bonne surprise, à l’usage, le poids se ressent moins que prévu au bout d’une journée d’utilisation. Sans doute une question d’équilibre.

Ecran arrière orientable
Ecran arrière orientable (© Ricoh Imaging)

 

Un mot sur l’écran. N’en déplaise à quelques oiseaux de mauvaises augures, l’écran est solide. Très solide si on en croit les vidéos sur YouTube. Son orientabilité est, de prime abord, déroutante. Mais il convient de reconnaitre qu’elle offre une souplesse d’utilisation très intéressante en mode Liveview. Il est monté sur 4 tiges permettant une orientation souple dans la plupart des directions. Petit plus, il peut s’ouvrir à 90° vers le haut.

L’écran n’est pas tactile et, pour un appareil qui se veut Expert voire Professionnel, ce n’est absolument pas un handicap.

 

Les menus

On reste dans la lignée de ce que Pentax propose depuis quelques années même si on note une évolution plus classieuse, plus moderne et des plus agréables. Sans fioritures, les menus sont simples et efficaces et ont été réorganisé par rapport au K-3/K-3II.

  • Le menu « Prise de vue » comporte 5 pages. on y note l’apparition de sous-menus dédiés à l’AF « détection de phase » et à l’AF « détection de contraste ». Il s’agit là d’une nouveauté qui apparaît avec le K-1. Et en page 5, vous pourrez personnaliser certains boutons et molettes.
Prise de vue - Page 1
Prise de vue – Page 1
  • Le menu « Vidéo ».
  • Le menu « Lecture »
  • Le menu « Préférences ». Le formatage des cartes mémoires est désormais en page 3.
  • Le menu « Réglages personnalisés ». On notera l’apparition d’un mode « extinction auto du SR » si on utilise une télécommande ou le retardateur.
K1_Menu_2
Préférences – Page 2

 

Ergonomie

Vue de dessus
Vue de dessus (© Ricoh Imaging)

 

C’est vu de dessus que les changements sont le plus visibles. Afin de faire de la place à la molette « Fonction intelligente » et sa molette de contrôle, l’écran de contrôle a été fortement réduit. Mais à l’usage, il n’y a rien de rédhibitoire, l’écran restant lisible.

3 molettes de contrôle (sous le pouce pour deux et sous l’index pour la troisième) permettent de modifier à la volée, et cela, sans se référer visuellement au boîtier, les principaux paramètres selon le mode dans lequel on se trouve. Les deux molettes traditionnelles peuvent voir leur comportement modifié au moyen des menus. La troisième molette s’adapte à la fonction intelligente choisie. On peut ainsi lui attribuer, entre autre, le contrôle des ISO, la correction d’exposition, la gestion des grids ou le crop. Il y a 9 fonctions intelligentes en accès rapide.

On notera que la mise en route du GPS est passé de la gauche du prisme à sa droite, tandis qu’un bouton « lampe » a fait son apparition. Ce dernier permet de couper les 2 écrans (appréciable dans de nombreux endroits), mais aussi d’allumer de petites LED, situées à des endroits stratégiques comme la trappe des cartes ou l’objectif.

Vue arrière
Vue arrière (© Ricoh Imaging)

 

En vue de l’arrière, les changements sont moins significatifs, sauf pour la touche de visualisation des images, ce qui va en dérouter plus d’un. Surtout ceux qui conserveront un boitier APS-C… Cette touche a été déplacée du haut du bord gauche vers la droite, à coté de l’écran et au dessus du trèfle. A la place, on trouvera la touche Liveview. Plus d’un vont se tromper !

Les autres touches sont aisément accessibles, facilitant l’accès aux options, y compris pour le trèfle de sélection des fonctions de sensibilité, d’activation du flash, de cadence (rafale / retardateur / surimpression / timelapse / télécommande) et de balance des blancs.

La touche de bascule rapide permettant de modifier le fonctionnement du trèfle (déplacement des collimateurs ou accès aux fonctions en mode visée – bascule entre les deux logements de cartes en mode lecture) a changé de place sur le K-1. Son positionnement est plus pratique, plus accessible et, en tout cas, moins gênant dans l’utilisation.

Il y a d’autres modifications, comme le déport du bouton Photo/Vidéo sur le haut du boitier.

Ce boîtier conserve le panneau d’information reprenant les principales fonctions et/ou options sélectionnées, accessible via la touche Info. Cet écran permet d’un seul coup d’oeil de vérifier les choix de paramètres en cours et de les modifier sans aller dans les menus de l’appareil. A noter qu’on peut désormais personnaliser cet écran.

Toujours coté personnalisation, le bouton RAW/Fx1 reste toujours disponible sur le flan gauche, avec une petite modification de nommage, Il permet, dans sa fonction initiale, de passer en mode RAW temporairement quand la prise de vue s’effectue en JPEG. On peut lui affecter d’autres fonctions. Si il y a un Fx1, c’est qu’un Fx2 fait son apparition au niveau du trèfle. A lui aussi, l’utilisateur peut attribuer une fonction différente de celle d’origine.

Le bouton vert permettant de réinitialiser les paramètres de prise de vue, reste toujours présent, bien sous le pouce.

Sur le coté gauche, on notera l’apparition d’un bouton verrou, au dessus du RAW/Fx1. Il permet de verrouiller soit les réglages arrières, soit les réglages du dessus, permettant ainsi d’éviter tout déréglage hasardeux. Il s’agit d’une fonctionnalité très utile, en studio ou en extérieur.

Un petit mot sur le bruit de déclenchement. Le Pentax K-1 est plus silencieux que le K-3, d’un niveau comparable à celui du K-5. Appréciable. Des comparaisons avec des boitiers de marques concurrentes ont fleuri sur le net, nous vous laissons seul juge des conclusions à tirer.

 

Le Grid

Avec le K-1, plus question de changer le dépoli comme c’était le cas auparavant. Avantage, l’aspect grisâtre de la visée disparait, laissant apparaitre une luminosité accrue. Autre avantage, Pentax a remplacé le changement de dépoli par un choix électronique.

Un certain nombre de grid sont disponibles, accessibles via les menus ou la molette de fonctionnalités : Grille 4×4, rectangle d’Or, échelle, etc. Noter que ces grilles sont disponibles en mode de visée directe, en mode de visée Liveview et lors de la lecture des images.

 

Le Crop

Il s’agit là d’une des fonctions les plus intéressantes du K-1. Encore une fois, Pentax a pensé avec une logique photographique et non avec une logique informaticienne ou mercantile.

Avec la sortie du K-1, les objectifs DA ont été classés par Pentax en 3 catégories :

  • objectif non compatible : utilisable en mode APS-C, sous peine de voir un beau cercle noir envahir la photo.
  • objectif compatible avec réserve : utilisable en mode FF mais vignettage possible.
  • objectif compatible : utilisable en mode FF.
DA* 16-50 - A gauche 16mm - A droite 50mm cercle optique et aberrations bien visibles
DA* 16-50 – A gauche 16mm – A droite 50mm
cercle optique et aberrations bien visibles

 

Le crop est donc la fonction qui va permettre d’utiliser des objectifs DA sur un capteur FF. Mais aussi d’utiliser le K-1 comme un APS-C, ce qui peut être intéressant selon les circonstances.

Si un mode AUTO existe (mode FF ou mode APS-C enclenché automatiquement selon l’objectif fixé), l’utilisateur peut librement choisir de se mettre en mode FF alors qu’un objectif DA non compatible est fixé sur le boitier. La liberté est totale et c’est appréciable (coté concurrence, soit la monture a été modifiée empêchant un objectif APS-C d’être utilisé sur le FF, soit le boitier passe en mode APS-C sans possibilité de changer).

 

Cadence

Le mode rafale permet de prendre des photos à une cadence de 4,4 images par seconde. C’est suffisant dans bien des utilisations, sauf sans doute pour la photo sportive. Le buffer (mémoire tampon avant l’inscription sur la carte SD) semble généreux et l’on peut prendre de nombreuses photos avant que la cadence ne ralentisse nettement.

 

Stabilisation

Pour rappel, ce qui a fait une des forces de la gamme APS-C de Pentax, c’est qu’elle intégrait un système de stabilisation mécanique du capteur. Ce dernier se déplace afin de compenser les mouvements du boîtier. En pratique, lors d’une prise de vue à des vitesses lentes, le gyroscope compense le bougé par déplacement du capteur. Comme le système est intégré au boitier, toutes les optiques compatibles en monture K sont stabilisées.

Comparaison du système Shake Reduction FF & APS-C
Comparaison du système Shake Reduction FF & APS-C (© Ricoh Imaging)

 

Ce système a été amélioré avec désormais une stabilisation se faisant sur 5 axes. Le SR II va tenir compte du roulis en bout d’objectif pour compenser le mouvement. La stabilisation se montre plus précise et le gain devrait se faire sentir dans les longues focales. Il permet également de gagner 5 IL en vitesse.

K1-SR
Illustration des 5 axes du Shake Reduction (© Ricoh Imaging)

 

Accessoirement, Pentax utilise les micro-déplacements du capteur pour d’autres fonctionnalités comme le nettoyage du capteur par vibration ultrasonique, la simulation du filtre passe-bas anti-moiré, le Pixel-Shift Résolution ou l’astrotracer.

 

Autofocus

La mesure d’exposition s’effectue toujours sur une cellule de 86000 zones, tandis que l’autofocus, SAFOX 12,  comporte 33 collimateurs (dont 25 en croix), tous relativement centrés, sauf les 2 extrêmes. Tous les collimateurs sont dans le cadre APS-C ce qui pourrait gêner certains utilisateurs, surtout pour faire des mises-au-point dans les bords.

Le module SAFOX 12 est donc nouveau par rapport aux APS-C. Il promet un autofocus plus réactif et précis que la génération précédente, surtout pour les sujets se déplaçant dans l’axe de l’objectif. Dans la pratique, après quelques jours d’utilisation, on perçoit effectivement une nette amélioration dans la précision et la vitesse de la MAP.  Le K-1 effectue une mise au point de manière très rapide (selon les objectifs), nettement plus rapide que le K-3II. Au ressenti, la prédictivité semble aussi nettement plus performante. Amélioration aussi de la réactivité, mais de façon moindre semble t-il.

Le gain étant difficilement quantifiable, un test a donc été effectué. D’un coté un K-3II avec le Pentax 24-70, de l’autre le K-1 avec le même objectif. Les deux boitiers ont eu les mêmes réglages, à savoir 1/125s à f/8, ISO 640 et l’objectif à 50mm pour le K-3 et 70mm pour le K-1. L’AF a été réglé sur AF-C prédictif sur 25 collimateurs (il s’agit des collimateurs « rouge »). Le mode rafale était en Medium pour le K-3II et en High pour le K-1, afin d’avoir sensiblement la même cadence (4,4 à 4,5 img/s).

les modes de suivi de collimateurs sur 9, 25 ou 33 points.
les modes de suivi de collimateurs sur 9, 25 ou 33 points.

 

  • Sur 10 photos prises avec le K-1, 9 sont parfaites, seule celle où le vélo était le plus proche a été ratée.
  • Sur les 10 prises avec le K-3II, seules 4 étaient parfaites. Une autre était correcte tandis que les 5 autres étaient floues.
K-1 : 1/125s à f/8 - ISO 640
K-1 : 1/125s à f/8 – ISO 640

 

En réduisant le nombre de collimateurs de 25 à 9, la cible a tendance à sortir trop rapidement ce qui aboutit à un nombre plus important de déchets. Le fait que tous les collimateurs soient dans la zone APS-C a eu aussi des conséquences.

D’autres tests similaires ont été réalisé avec le DFA* 70-200, avec les mêmes résultats. De manière générale, l’AF du K-1 a bien été amélioré (bien qu’il existera encore des personnes pour se plaindre fortement). Si Pentax, se montre encore en retrait sur certains points (voir ci-dessous), la remontée entamée avec le K-3 lui a permit de revenir dans la course face à la concurrence. Il reste encore du chemin à parcourir avec les points suivants à améliorer :

  • augmentation du nombre de collimateurs en portant le nombre à au moins 45 collimateurs.
  • meilleure répartition sur la zone de prise de vue, et pas uniquement dans le cercle APS-C comme actuellement.
  • réactivité et prédictivité renforcée (même si elle semble être du niveau d’un D810 voir d’un 5DkIII – sans boitier pour comparer en même temps, cela nous est difficile de pourvoir réellement établir une comparaison honnête).

Le module AF fonctionne de -3 IL à 18 IL.

 

Flash

Pas de flash pop-up. Il n’y avait pas de place pour. Il faudra acheter un flash externe (comme le AF-201FG) si on veut compenser son absence lors de prise de vue en basse lumière.

Doit-on regretter cette suppression ? Certes, le flash-pop-up permettait de déboucher en urgence un contre jour, sans sortir le flash externe. Mais en même temps, il attire souvent des désagréments avec des ombres parasitaires sur les photos (celle de l’objectif et/ou celle du pare-soleil) et lumière trop vive qui sur-expose, voir qui crame carrément le cliché. Les reproches étaient nombreux.

 

GPS

C’est le module O-GPS1 qui a pris place dans le K-1. Toutes les photos peuvent donc avoir les coordonnées géographiques incluses dans les données Exif. Le GPS s’active et se désactive via un bouton. On peut régler l’intervalle de relevé des coordonnées (5, 10, 15, 30 et 60s) ainsi que la durée de fonctionnement afin de limiter la consommation électrique (de 1h à 24h).

On y gagne également un mode boussole et la fonction astro-traceur (déjà présent sur le K-3II)  qui permet les clichés de nuit du ciel sans trainées d’étoiles (Pose B). Cette fonctionnalité a été rendue plus accessible dans les menus (dès la première page du menu « Mode de prise de vue »).

 

Traitement des images

Le K-1 intègre une fonctionnalité de correction des déformations optiques. Ce système ne fonctionne qu’avec les objectifs de la marque Pentax et est très performant. Attention tout de même, à grande ouverture la correction peut être parfois redoutable, au prix d’une perte en précision et d’un recadrage.

Toujours dans la même idée d’un post-traitement efficace en amont au sein du boîtier, Pentax propose la correction des aberrations chromatiques, le vignettage et la diffraction. N’hésitez pas à activer ces différentes options, surtout si la prise de vue s’effectue en JPEG.

En JPEG également, le K-1 propose le contrôle de finition de l’image qui offre de nombreuses personnalisations de l’image (lumineux, naturel, éclatant, monochrome, etc.). Par défaut, c’est le mode de correction/développement des JPEG « lumineux » qui est activé. L’accentuation de l’image est faible et les couleurs sont légèrement poussées. Le dosage des accentuations est correctement étalé. Ce mode par défaut produit des images JPEG de qualité et agréables à voir, à l’écran ou sur papier.

Une nouvelle fonctionnalité fait son apparition, disponible uniquement depuis la position « AUTO ». En plus des réglages d’exposition et du traitement de l’image sélectionnés automatiquement en fonction de la scène détectée, une analyse plus fine est réalisée sur la luminosité de tous les sujets, sur la couleur du visage, des mouvements, etc. Cette analyse permet une détection plus précise, y compris en cas de scènes difficiles.

L’outil clarté, comparable à l’outil du même nom chez Lr, permet d’ajouter de la texture et de la profondeur aux objets, afin de les rendre plus réaliste. Attention tout de même à cet outil. Il s’applique aux RAW et ralentit énormément l’enregistrement des images, le boitier restant bloqué (même en mode rafale), tant que l’image n’a pas été traitée et enregistrée.

 

Dans la nuit de mercredi à jeudi (27 au 28 avril), Adobe a mis à jour ses logiciels (Lr, Photoshop-Camera Raw et DNG Converter pour prendre complètement en charge le K-1 et les fichiers PEF (le DNG rest néanmoins le format préconisé par PentaxKlub).

 

Qualité d’image

Le capteur FF est de type CMOS de 36Mpx (36,40 Mpx effectif) avec une plage de sensibilité ISO allant de 100 à 204800 ! Le filtre passe bas est encore une fois absent (une constante depuis le K-5IIs), ce qui a une incidence non négligeable sur la qualité de l’image en matière de détails fins. Cela pourrait avoir un impact sur le moirage, mais ce dernier est très bien contenu, même en l’absence de ce filtre passe-bas. Une émulation logicielle (deux modes) est néanmoins à votre disposition, si jamais vous vous trouvez dans une situation à moirage.

Les tests visuels ont été réalisés à partir des fichiers RAW. En effet, Pentax applique un traitement du bruit parfois trop prononcé pour les images JPEG. Des dégradations peuvent alors être constatées, rendant l’image moins exploitable. Il conviendra de préférer le format RAW qui laisse de plus grandes libertés en matière de traitement du bruit.

Sur la plage allant de 100 à 2000 ISO, rien à critiquer. Les images sont belles avec une bonne dynamique, un bon contraste et une absence de bruit électronique. Si pour la plage 100 à 400ISO, ce n’est guère étonnant puisque les capteurs électroniques sont conçus pour une utilisation à 200ISO, l’utilisation jusqu’à 2000ISO sans bruit (ou du moins suffisamment imperceptible pour qu’il ne soit pas gênant) est appréciable.

De 2000 à 6400 ISO, les caractéristiques précédentes sont conservées mais on peut apercevoir du bruit électronique, lequel se corrige très bien en post traitement.

A partir de 6400 ISO, le bruit se fait de plus en plus présent mais les images obtenues permettent une impression au format A3. A fortiori après traitement. Ce qui est remarquable, c’est que le résultat reste très surprenant jusqu’à 51200 ISO. Les images, bien que bruitées, sont exploitables.

A titre d’exemple, voici une image prise à 40000 ISO, sans retouche. Nous vous la proposons au format 3000×2000 pixel, en jpeg très peu compressé (cliquez pour agrandir). Il n’y a pas à dire, Pentax a accompli quelques miracles, dont l’un se nomme PRIME IV. Ce nouveau processeur, serait plus puissant de 150% par rapport à son prédécesseur. Obligatoire vu la taille des fichiers !

K-1, ISO 160000
ISO 160 000, ça bruite fort !

 

En mode RAW, les capacités du capteur sont pleinement exploités par Pentax. Toutes les possibilités de développement post-traitement sont ouvertes, surtout que les fichiers RAW sont sur 14 bits d’information couleur. Ce qui permet d’obtenir une plus grande finesse et un meilleur rendu. Les détails sont fins et les images sont très propres, même par temps particulièrement gris.

A nouveau, Pentax gère très bien les images sombres, permettant de retrouver, en PT, des détails qui semblaient absents. Mais cela, c’était déjà le cas avec les précédents boitiers. Du coté des zones claires, le capteur et le traitement du PRIME IV semblent mieux préserver certains détails .

K1_SoleilFace

 

Dans l’exemple ci-dessus, la partie entourée en rouge n’était pas visible à l’oeil nu, le soleil l’éclairant directement et aveuglant, par reflet, le regard.

Lr6 (testé avec la v2015.5.1 & la v6.5.1) prend désormais en charge officiellement le boitier; les fichiers RAW (PEF et DNG) sont lus parfaitement. Darktable est aussi compatible si les fichiers RAW sont au format DNG. Coté DxO (10.5.4), rien n’étant annoncé, il faudra attendre « quelques » semaines pour que le logiciel prenne en charge le K-1 et les fichiers RAW, peu importe le format (à moins que ce soit dans la version 11 !). Dans les « grands » logiciels, du moins les plus connus, il reste CaptureOne qui n’a pu être testé.

 

Pixel Shift Resolution

Ce nouveau procédé (cf article sur le Pixel Shift Résolution) permet d’obtenir des images de meilleure qualité. Il s’agit de tenter de dépasser les limites de la matrice de Bayer (système permettant au capteur de « voir » les couleurs). Pour ce faire, Pentax utilise les possibilités de micro-déplacement du capteur pour prendre 4 vues et les fusionner en une seule photo. En théorie, cela permet d’obtenir une image de meilleure définition.

Ce procédé impose de ne pas bouger le boitier lors de la prise vue, le trépied étant obligatoire. Il impose aussi des prises de vues d’images sans mouvement, complètement statique. Pentax a travaillé sur cette problématique. Avec la version 2, les déplacements de personnes ou de feuilles sont prises en compte. Lorsque le processeur PRIME IV détecte un sujet en mouvement, la meilleure des 4 images sera retenue pour cette partie de l’image

Comme pour le K-3II, DXO (10.5.4) ne gèrent toujours pas ce type d’image. Il n’est pas sur d’ailleurs qu’un jour cela puisse se faire. Il faudra donc utiliser le logiciel fourni par Pentax (avec un export en TIFF 16bits à 200Mo si vous désirez intégrer la photo dans votre bibliothèque Lr !) ou Lr dans une version récente (attention, seul le mode sans mouvement est géré, pas le deuxième).

 

La vidéo

Elle est au format Full HD. La prise micro est la bienvenue (et indispensable). Néanmoins, Pentax ne semble pas miser sur ce créneau pour le moment. Résultat, le K-1 est en dessous de ce que peut proposer Canon. Le K-1 a de bonnes qualités vidéos, honorables mais pas exceptionnelles. La 4K est absente (en dehors de boucle time lapse).

Avant de vouloir critiquer Pentax sur ce sujet, il convient de rappeler que le capteur de seconde génération, produit par Sony, ne peut pas délivrer de la 4K en continu (question de débit en sortie du capteur). Cette absence est donc du fait du capteur et non d’une volonté de Pentax de ne pas aller sur ce terrain (pour rappel, Canon concevant ses propres capteurs, les ingénieurs ont pu prévoir un débit permettant la 4K pour les 5D mkIII).

Côté son il y a une amélioration puisque le micro intégré est désormais stéréo.

 

Cartes mémoire

Deux emplacements pour cartes SD, compatibles avec toutes les normes actuelles jusqu’à l’UHS-I permettent de bénéficier de débits les plus importants actuellement.

En mode photo, les deux emplacements fonctionnent soit par débordement (dès qu’une carte est pleine, l’autre prend la relève), soit par copie (les images sont immédiatement dupliquées, à l’instar de disque dur en RAID 1,  sur les deux cartes, l’une servant alors de sauvegarde en cas de problème) soit en mode sélection (une carte reçoit les JPEG et l’autre les fichiers bruts).

En mode vidéo, on peut dédier une des deux cartes pour la vidéo.

 

Consommation

La consommation électrique reste identique à celle du K-3, tant que l’on n’active pas le GPS. La batterie permet de prendre environ 760 clichés à pleine charge (source Ricoh). Dans la pratique, on atteint sans problème ces fameux 760 clichés, mais cela fluctuera à la baisse en cas de live-view ou de GPS intensif (environ 500 photos en utilisant le GPS en permanence).

Bonne nouvelle, la batterie D-LI90 a été conservée et ceux qui en avaient déjà en double ou en triple pourront les réutiliser.

 

Connectivité

La connectivité comporte une prise USB 2, une sortie HDMI (type D), une prise synchro flash, une prise pour télécommande de déclenchement filaire, une entrée micro stéréo, une sortie casque et une prise d’alimentation externe. On peut aussi ajouter un grip D-BG6.

 

USB 2

La prise USB 2 servant à transférer les photos vers l’ordinateur, il s’agit là d’une importante régression par rapport au K-3/K-3II, d’autant plus que le poids moyen d’un fichier RAW est de 44Mo. Investissez dans un lecteur de carte mémoire rapide si votre ordinateur n’en possède pas un. Il s’agit là d’un accessoire peu cher qui vous épargnera de bonnes crises de nerfs.

Ce choix de l’USB 2 aurait été, dicté par des problèmes de place, la prise USB 3 étant plus grande. La placer ailleurs aurait peut-être été possible, mais au prix d’un redesign du boitier. Pour ceux qui transfèrent les photos en branchant le boitier à l’ordinateur, nous ne pouvons que vous conseiller d’investir dans un lecteur de carte SD externe très rapide, avec prise USB 3 si vous êtes équipé.

Cela aura aussi un impact dans le cadre d’une utilisation du K-1 avec un logiciel de contrôle à distance du boitier permettant le transfert des photos (Image Transmitter 2 et Plug-In Lr), la liaison devant s’effectuer uniquement via la prise USB, le WiFi semblant avoir été écarté pour le moment.

Image Transmitter 2 devrait être disponible prochainement. Celle du plug-in Lr est prévue fin mai.

 

WiFi & ImageSync

Le WiFi fait son apparition en natif. Plus besoin d’utiliser une carte dédiée (la fameuse FluCard des K-3 et K-3II). Il permet de contrôler le boitier via une app iOs ou Android. Le smartphone devient alors une télécommande évoluée, prenant le contrôle total du boitier (liveview distant, focale, vitesse, ouverture, iso et correction d’exposition). C’est déjà fonctionnel avec la version actuelle d’Image Sync.

tethering avec ImageSync
tethering avec ImageSync

 

Attention, pour avoir le liveview sur l’écran de votre smartphone, il faut que le K-1 soit en mode vue simple. Si la rafale est activée, l’écran reste désespérément noir (configuration testée : ImageSync iOS 1.1.0 avec un K-1 en v1.0).

 

Quels optiques pour le K-1 ?

Dans plusieurs domaines comme le bruit sonore ou la qualité des images. Evidemment, plus les objectifs sont de bonne qualité, meilleurs seront les résultats, avec comme corollaire, un appauvrissement de votre portefeuille.

Si l’objectif n’est pas de type DC (ou SDM ou HSM), il sera bruyant lors de la mise au point. On notera cependant que tous les objectifs non motorisés que nous avons pu tester, se montrent plus rapides dans la mise au point et moins bruyants que sur les boitiers précédents. Il semble que Pentax ait travaillé sur son moteur interne.

Pour les objectifs motorisés, le silence (ou presque) sera au rendez-vous. Si ce point vous semble important, alors essayez avant d’acheter (pour info, La Boutique Pentax à Paris permet de tester les objectifs de la marque Pentax en magasin).

Pour clore le débat que certains pros ont lancé, le K-1 dispose dès sa naissance d’un nombre non négligeable d’objectifs en monture K compatibles, aussi bien sous la marque Pentax que sous d’autres marques. Certes, il y a des manques, mais ce n’est pas moins d’une quarantaine d’objectifs qui sont d’ores et déjà disponibles. Sans compter les anciens toujours utilisables !

[learn_more caption= »Les objectifs Pentax pour le K-1″]
D-FA 15-30 f/2.8 ED SDM WRpleinement compatible
D-FA 24-70 f/2.8 ED SDM WRpleinement compatible
D-FA 28-105 f/3.5-5.6 ED DC WRpleinement compatible
D-FA* 70-200 f/2.8 ED DC AWpleinement compatible
D-FA 150-450 f/4.5-5.6 ED DC AWpleinement compatible
FA 31 f/1.8 Limitedpleinement compatible
FA 35 f/2 ALpleinement compatible
FA 43 f/1.9 Limitedpleinement compatible
FA 50 f/1.4pleinement compatible
D-FA 50 f/2.8 Macropleinement compatible
FA 77 f/1.8 Limitedpleinement compatible
D-FA 100 F/2.8 Macro WRpleinement compatible
DA* 200 f/2.8 [IF] SDMNetteté non garantie entre le cercle d'image APS-C et le cercle d'image 35mm
DA* 300 f/4 [IF] SDMNetteté non garantie entre le cercle d'image APS-C et le cercle d'image 35mm
DA 560 f/5.6 ED AWNetteté non garantie entre le cercle d'image APS-C et le cercle d'image 35mm
[/learn_more]

Pour les autres opticiens, vous pouvez vous référer à ce dossier les recensant (dossier régulièrement mis à jour).

N’oubliez pas que si un réflex est bon techniquement parlant, il est grandement dépendant des optiques que vous lui adjoindrez.

 

Principaux concurrents du K-1

La concurrence est connue. En terme de tarification, le prix est légèrement supérieur par rapport aux boitiers FF de Canon et Nikon, les 6D, D610 et D750. Par contre, si on considère le fait que le K-1 est un 36mpx et ses différents aspects techniques, la concurrence se nomme D810, A7RII ou encore 5DmkIII. Et là, en matière tarifaire, le K-1 est très bien positionné avec une offre imbattable en terme de qualité/prix.

 

[learn_more caption= »Principales caractéristiques du K-1 et de la concurrence »]
PENTAX K-1CANON 6DCANON 5D mkIIINIKON D610NIKON D750NIKON D810SONY A7R II
Capteur 36mpx CMOS sans filtre AACapteur 20,2mpx CMOSCapteur 22mpx CMOSCapteur 24mpx CMOSCapteur 24mpx CMOSCapteur 36mpx CMOS sans AACapteur 42mpx CMOS Exmos R rétroéclairé sans AA
AF 33 points dont 25 en croixAF 11 points de type croiséAF 61 points dont 41 en croixAF 39 points dont 9 en croixAF 51 points dont 15 en croixAF 51 points dont 15 en croixAF 399 points
Plage de luminosité / sensibilité : -3 à 20 ILPlage de luminosité / sensibilité : -3 à 18 ILPlage de luminosité / sensibilité : -2 à 18 ILPlage de luminosité / sensibilité : 0 à 20 ILPlage de luminosité / sensibilité : -3 à 19 ILPlage de luminosité / sensibilité : -2 à 19 ILPlage de luminosité / sensibilité : -2 à 20 IL
Cellule de mesure d'expo 86000 pixels RVBCellule de mesure d'expo 63 zones SPCCellule de mesure d'expo 63000 pixels RVBCellule de mesure d'expo 2016 pixels RVBCellule de mesure d'expo 91000 pixels RVBCellule de mesure d'expo 91000 pixels RVBCellule de mesure d'expo 1200 zones
ISO :
100 - 204 800
ISO :
100 - 25 600
(50 à 102 400 en mode étendu)
ISO :
100 - 25 600
(50 à 102 400 en mode étendu)
ISO :
100 - 6400
ISO :
100 - 12 800
(51 200 en mode étendu)
ISO :
64 - 12 800
(51 200 en mode étendu)
ISO :
100 - 25 600
(50 - 102 400 en mode étendu)
1/8000s - 30s1/4000s - 30s1/8000s - 30s1/4000s - 30s1/4000s - 30s1/8000s - 30s1/8000s - 30s
synchro flash : 1/200ssynchro flash : 1/180ssynchro flash : 1/200ssynchro flash : 1/200s (annoncé 1/250s)synchro flash : 1/200s (annoncé 1/250s)synchro flash : 1/250ssynchro flash : 1/250s
rafale RAW : 4,4i/srafale RAW : 4,5i/srafale RAW : 5i/srafale RAW : 6i/srafale RAW : 6,5i/srafale RAW : 5i/srafale RAW : 5i/s
Viseur 100% - 0,70xViseur 97% - 0,71xViseur 100% - 0,71xViseur 100% - 0,70x (en mode DX 97%)Viseur 100% - 0,70x (en mode DX 97%)Viseur 100% - 0,70x (en mode DX 97%)Viseur électronique 100% - 0,78x
2 slots SDXC UHS-11 slot SD UHS-11 slot SD UHS-1 + 1 slot CF2 slots SD UHS-12 slots SD UHS-11 slot SDXC UHS-1 + 1 slot CF type 12 slots SD UHS-1 / Mémory Stick
Ecran 3,2" 1,037 mpx, orientable multi-axe Ecran 3" 1,040 mpxEcran 3,2" 1,040 mpxEcran 3,2" 920 0000pxEcran 3,2" 1,2 mpx, orientable (bascule)Ecran 3,2" 1,2 mpxEcran 3" 1,2mpx, orientable
Tropicalisation totaleTropicalisation partielleTropicalisation totaleTropicalisation partielleTropicalisation partielleTropicalisation totaleTropicalisation : NC
Obturateur Nbr déclenchements : 300 000Obturateur Nbr déclenchements : 100 000Obturateur Nbr déclenchements : 150 000Obturateur Nbr déclenchements : 150 000Obturateur Nbr déclenchements : 150 000Obturateur Nbr déclenchements : 200 000Obturateur Nbr déclenchements : NC.
760 clichés 1090 clichés950 clichés900 clichés1230 clichés1200 clichés290 clichés
Pas de flash intégréPas de flash intégréPas de flash intégréflash intégréflash intégréflash intégré
GPS
WiFi
Stabilisation boitier
GPSGPS (option)
WiFi (option)
GPS (option)
WiFi (option)
GPS (option)
WiFi
GPS (option)
WiFi (option)
WiFi & NFC
110 x 131,5 x 77,5 mm (h x l x p)
1010gr avec batterie
110,5 x 144,5 x 71,2mm (hxlxp)
755gr avec batterie
116 x 152 x 76mm (hxlxp)
950gr avec batterie
113 x 141 x 82mm (hxlxp)
850gr avec batterie
113 x 140,5 x 78mm (hxlxp)
840gr avec batterie
123 x 146 x 82mm (hxlxp)
980gr avec batterie
95,7 x 126,9 x 60,3mm (hxlxp)
582gr / 625gr
Tarif au 18/02/2016 : 1999€ (boitier nu)
prix moyen constaté
Tarif au 18/02/2016 : 1550€ (boitier nu)
prix moyen constaté
Tarif au 18/02/2016 : 2849€ (boitier nu)
prix moyen constaté
Tarif au 18/02/2016 : 1400€ (boitier nu)
prix moyen constaté
Tarif au 18/02/2016 : 1850€ (boitier nu)
prix moyen constaté
Tarif au 18/02/2016 : 3190€ (boitier nu)
prix moyen constaté
Tarif au 18/02/2016 : 3490€ (boitier nu)
prix moyen constaté
[/learn_more]

 

 

Conclusion

Solide, ergonomique et produisant de belles photos. Tout semble avoir été conçu pour fournir, une relation la plus étroite possible entre le boitier et le photographe. De quoi être sous le charme du K-1.

 

Les Plus

  • Capteur 36mpx plein format 35mm
  • Le libre arbitre concernant le mode crop
  • La sensibilité en basse lumière et la gestion du bruit électronique, exemplaires jusqu’à 6400 ISO, impressionnantes jusqu’à 51200 ISO
  • L’amélioration notable de l’AutoFocus
  • L’écran orientable
  • La visée
  • La discrétion du déclenchement
  • Pixel Shift Résolution version 2 gérant les fantômes
  • Et toujours la construction baroudeur « tout temps »

 

Les moins

  • L’absence de flash interne rédhibitoire pour certains
  • Le poids
  • La vidéo non 4K (restriction dû au capteur et non à Pentax)

 

Note

Note_5-0

 

Appréciation PENtax Klub

Le K-1 est un excellent boitier qui s’inscrit à la fois dans la continuité de ce que Pentax sait faire, tout en améliorant l’existant et en apportant de nouvelles fonctionnalités. Le capteur est bien maîtrisé par Pentax et produit d’excellentes images. Les améliorations sont bel et bien présentes.

C’est un appareil conçu par des ingénieurs certes, mais dans une optique photographique. Tout a été pensé pour le photographe. Que c’est agréable !

 

Approved

 

 

Galerie

 

D-FA 24-70 - 1/200s - f/9 - ISO 160
D-FA 24-70 – 1/200s à f/9 – ISO 160
Zeiss 50mm - 1/125s - f/3.5 - ISO 200
Zeiss 50mm – 1/125s à f/3.5 – ISO 200
K1-Galerie-3
DA* 200 (mode FF) – 1/200s à f/13 – ISO 100
FA 77 - 1/160s à f/10 - ISO 100
FA 77 – 1/160s à f/10 – ISO 100
DFA 15-30 - 1/125s à f/8 - ISO 51200 - 15mm - NON TRAITÉE
DFA 15-30 – 1/125s à f/8 – ISO 51200 – 15mm – NON TRAITÉE
DFA 28-105 - 1/250s à f/6.3 - ISO 400 - 88mm
DFA 28-105 – 1/250s à f/6.3 – ISO 400 – 88mm

 

Photos by Fyve et Valia – photos du boitier par Ricoh Imaging – cliquez sur les photos pour agrandir

8 réponses

  1. Photos intéressantes, cependant je ne comprends pas pourquoi la photo de l’immeuble avec le drapeau a été publiée, car il y a une « pétouille » (tache) au milieu du câble de droite de maintien du mât du drapeau. Est-ce une tache sur le capteur, sur l’objectif?
    Dommage pour une présentation que ce point n’ai pas été vérifié….

    1. Bonjour,
      Je ne vois pas la tache indiquée. La seule chose qui pourrait s’en approcher est une attache pour maintenir le poteau. Pouvez vous préciser ?

  2. 1. Ce serait bien de montrer une photo pour voir la qualité de l’image à 6400 isos et 1/50s … ET EN FAIBLE LUMIERE svp. (je ne trouve pas intéressant de montrer une image à 51 200 isos).
    2. Les prises du velo en autofocus ont été réalisées du premier coup ? Ou le testeur a dû s’y reprendre pour obtenir ce résultat ???

    1. Bonjour,
      Merci pour votre retour.
      Vous ne trouvez pas intéressant de montrer une photo à ISO 51200, mais il s’agit d’illustrer le propos de l’article.
      Les prises de vue du vélo ont été réalisé du premier coup, dans les conditions explicités. Et toutes les séries où l’AF a été sollicité, il a répondu présent de manière plus efficace que pour le K-3II.

  3. Bonjour à toutes et tous,

    Photographe professionnel, je teste mon K-1 depuis quelques jours et pour l’instant, venant de chez Nikon avec un D800, je suis 100% satisfait tant du boîtier que des nouveaux objectifs 15-30 et 24-70 Pentax (en partie d’origine Tamron).

    J’avais quelques appréhensions tant sur le bokeh, que l’ergonomie ou la dynamique du capteur et franchement, je trouve que ce K-1 est remarquablement ben né et astucieusement conçu.

    La seule petite incertitude demeure pour moi la réactivité et la précision de l’AF en séance de travail. Mais je serai bientôt fixé.
    J’ai encore quelques difficultés à maîtriser le maniement de l’ensemble des commandes ainsi que l’utilisation du « Pixel Shift », mais quand c’est bon le résultat est très bon!

    Pour moi c’était un pari (un peu inconscient) de quitter une bonne marque pour une autre avec qui plus est un tout nouveau produit, mais je crois ce pari gagné tant pour moi que pour cette marque!

    En tous cas les résultats obtenus jusqu’à présent valent largement ceux du D800 et le tarif a été, sans ambiguïté aucune, un point déterminant au moment de renouveler mon matériel. Mais surtout, ce qui a conduit à cette décision fut le manque total de réactivité et les très maigres propositions intéressantes tant de de Canon, que de Nikon. Tout comme pour les banques, on peut en changer et très facilement en réalité!

    Je continuerai à poster mes impressions au fur et à mesure de mes réalisations.

  4. Je vois que certains magazines commencent à « faire la critique » du K-1.
    Réponses Photo le trouve tout juste acceptable sans plus et lui accorde de justesse le Top-Achat de 85 points. La lecture des reproches fait un peu sourire (pas adapté aux selfies…??? et un D5 alors??? Obturateur peu bruyant mais on aurait voulu la discrétion absolue : pourquoi, les autres font mieux? Pas Nikon en tous cas, j’en viens! Et ça continue…) et on se demande s’ils sont très sérieux dans leur procédures d’analyse. En tous cas, cette façon de faire est maladroite et pas très respectueuses. Elle ne permet pas de se faire une réelle opinion du boîtier de ses qualité et de ses réels défauts.

    C’est drôle, mais je soupçonne un petit règlement de compte suite au temps mis par Pentax à leur « prêter » des appareils pour test… Ca ne sera pas la première fois avec ce magazine.

    J’attends le test fait pas Chasseur d’Images, un magazine auquel j’accorde un peu plus d’attention et de crédit!
    A+.

  5. Je continue mon « expérience » du K-1.
    Grosse panique il y a quelques jours chez un client lors d’une séance portrait, durant laquelle j’ai connu un grand moment de solitude. Alors que j’avais pris plusieurs personnes sans aucun souci, à la troisième personne, après deux photos réussies, en appuyant sur le déclencheur je n’avais plus que la lumière rouge clignotante devant et derrière sans aucun déclenchement!

    Pas le temps de comprendre ce qui se passait malgré deux tentatives de redémarrer l’appareil. Le temps de mes clients étant compté dans ces séances de portrait, j’ai vite repris mon ancien Nikon D300 pour finir la séance.
    Finalement quelques personnes plus tard, durant une pause, je réinitialise totalement le K-1 et là miracle tout refonctionne et je termine cette session avec le K-1! Ouf!

    Après appel chez Pentax, il s’avère que j’ai sans doute actionné sans le vouloir le retardateur (12 secondes!).
    En voulant changer mon collimateur de place, j’ai du, par erreur, appuyer sur le petit bouton rond placé au dessus du gros bouton rond à 4 poussoirs (« trèfle à 4 feuilles » à droite de l’écran) au lieu du poussoir haut de ce « trèfle », passant ainsi du réglage du collimateur au réglage du menu… et, effectivement, le poussoir du haut règle bien le retardateur!

    A la réflexion, je trouve ce petit bouton rond un peu trop proche du « trèfle à quatre feuilles » en dessous, car quand on travaille avec l’appareil à l’œil, on a vite fait de presser le mauvais bouton tant ils sont proches. Et, sans connaître cette mésaventure, j’ai plusieurs fois appuyé par erreur sur ce bouton!

    Bon, une fois qu’on a vécu cela, on apprend de ses erreurs et dans le maniement de ce boîtier.

    1. Effectivement, de quoi avoir une bonne frayeur. Surtout quand, pris par le temps, on a pas le temps de trouver une solution. Pour info, quand on est en mode retardateur, une petite lumière orange se met à clignoter à la droite du bouton lecture. Cela peut aider !

      Sur le K-3, ce bouton se trouvait entre le trèfle et la touche menu, légèrement décalée vers la droite. Et c’était nettement plus gênant, du moins pour moi. Le type d’erreur que vous avez eu se produisant plus fréquemment (encore une fois, il s’agit de mon expérience utilisateur). Depuis que le bouton est à cette place sur le K-1 et qu’il est plus petit, j’ai pratiquement plus de problème, tout en conservant une bonne ergonomie.