Le test de l’objectif Pentax D FA 70-210 mm f/4 HD ED SDM WR a été effectué avec un Pentax K-1 mk II
Les zooms de la famille 70-200 mm font partie des objectifs attendus par les photographes. C’est la raison pour laquelle Pentax a proposé très tôt le DA ★ 50-135 f/2.8 pour APS-C (soit environ l’équivalent d’un 75-205) et l’excellent D FA ★ 70-200 f/2.8 dès la disponibilité du K-1. Ce dernier a rencontré le succès, mais ses 2,1 kg et son tarif jugé prohibitif ont arrêté bien des amateurs à la recherche de ce range. Un modèle de qualité, mais moins haut de gamme était donc attendu. Ricoh Imaging a entendu les pentaxistes et propose désormais un D FA 70-210 à ouverture f/4 constant. Sur le poids et le tarif, le pari est tenu puisqu’il est plus léger et nettement plus abordable. Il convient désormais de savoir si côté qualité, il tient ses promesses.
Présentation de l’objectif D FA 70-210 f/4
Vue d’ensemble
Le Pentax D FA 70-210 f/4 est, comme son nom l’indique, un zoom offrant une plage de focale allant de 70 mm à 210 mm, avec une ouverture constante de f/4 sur toute la longueur. Il est destiné principalement aux reflex plein format. Il reste utilisable sur un APS-C, en proposant un champ visuel plus réduit (107 à 322 mm).
Son ouverture maximale est f/4, ce qui en fait un objectif lumineux, mais moins qu’un f/2.8. La distance minimale de mise au point est de 0,95 m. Le D FA 70-210/4 est doté de la fonctionnalité Quick-Shift, qui permet d’affiner la MAP de manière manuelle après mémorisation de l’AF. Une habitude désormais chez Pentax.
Poids et dimension
860 gr environ, c’est le poids de cet objectif, qui pour le coup, fait presque figure de poids plume. Surtout si on le compare à son grand frère ! Nos bras, mains, épaules et cou vont apprécier, surtout s’il propose de belles images.
Quand on prend le D FA 70-210 f/4 en main, il n’y a pas que le poids qui surprend, le diamètre aussi. Ce dernier est inférieur à celui du D FA ★ 50/1.4. Au vu de la longueur (environ 20 cm), on a l’impression d’avoir un tube dans la main. Il s’agit là d’une impression assez déconcertante au début, mais un après-midi plus tard, on s’est habitué. Mieux, on arrive à se demander comment repasser au D FA ★ 70-200 ! Par contre, cette longueur nuit à l’équilibre du couple boitier+objectif. Certes, c’est mieux que le D FA ★ 70-200/2.8, poids oblige, mais on est loin de celui qui existe avec le DFA 24-70/2.8.
D’une longueur de 175 mm et d’un diamètre de 78,5 mm, il diffère quelque peu des dimensions du Tamron. Ce dernier mesure 176,5 mm de long pour 76 mm de diamètre. Une différence faible mais réelle. Ces 2 objectifs ont beau être très proches, ils ne sont pas identiques.
Prise en main
Pour tous les boîtiers compatibles avec cet objectif, c’est-à-dire compatibles avec la monture KAF4, il faut s’assurer que soit installé le dernier firmware disponible. Sinon, l’objectif ne fonctionnera pas.
De bonnes et de moins bonnes surprises…
In the box
Dans la boîte, vous trouverez l’objectif, ses 2 bouchons (avant et arrière) et un pare-soleil. Rien de plus. On notera donc les absences d’un système de fixation de l’objectif à un pied (on y reviendra plus bas) et d’une housse de protection. Écologie oblige, la protection en papier bulle de l’objectif a disparu.
Les bagues
Nous allons commencer, une fois n’est pas coutume, par un reproche. La bague de changement de focale est très avancée vers l’avant, tandis que la bague de mise au point se trouve directement sous les doigts de la main qui tient l’objectif. En pratique, on aura tendance à utiliser cette bague pour zoomer. Dans l’idéal, une inversion des bagues aurait été parfaite. Il est probable que la construction optique n’a guère laissé le choix, mais c’est dommage. Accessoirement, cela empêche une utilisation du zoom avec le pare-soleil en position rangement.
La bague du zoom est large de 2,5 cm environ. Pour les grandes mains (ou gros doigts), 3 cm eussent été préférables. Malgré cela, on ne ressent pas de gêne particulière lors des rotations. Cette dernière s’effectue sur environ 90° qui permettent de passer de 70 à 210. On peut regretter que la course soit limitée à ces 90° de rotation, le choix d’une focale exacte étant assez compliqué. Mais qu’on soit à 135 ou 140 mm, je ne suis pas certain que cela ait une grosse incidence sur les clichés.
La bague de mise au point est large (2 cm). Un peu moins que la bague du zoom, mais suffisante, car moins utilisée en pratique. Elle tourne « sans fin », il n’y a pas d’arrêt, même si on ressent physiquement les extrémités de la zone de mise au point.
La résistance des bagues est excellente, ferme et les rotations s’effectuent sans à-coup. Ces bagues sont réalisées dans une matière de type caoutchouc et sont dotées de picots agréables au toucher.
Absence d’un collier de fixation
Autre point « négatif », l’absence d’un système pour fixer l’objectif directement sur un trépied. Une absence dans la boîte, mais aussi au catalogue des accessoires prévus. Sauf évolution de la situation dans le futur, la fixation sur un trépied se fera par le boîtier. Selon le modèle du pied et sa rotule, cela peut bien se passer, ou pas. Sur un Benro solide et massif, le couple boîtier et objectif ne bouge pas d’un millimètre une fois la rotule bloquée. Sur un modèle « no name bon marché », il en va autrement. Il faut serrer très fort la rotule pour que le couple cesse de piquer du nez, entraîné par la longueur de l’objectif.
Le diamètre du Tamron étant inférieur, le support proposé par cette marque ne pourra pas être utilisé. On n’a plus qu’à attendre que Ricoh Imaging en propose un prochainement.
Indicateur de distance
L’objectif est doté d’un indicateur de distance, allant de 0,95 m (distance minimale de mise au point) à l’infini. Le photographe est guidé par 4 indications sur le fût (70, 100, 135 et 210) pour le choix de la focale. À noter que la distance est identique entre tous les repères, aussi bien pour la plage 70-100 que la plage 135-210. Un peu étrange.

Prise en main et ergonomie : 7
Le DFA 70-210 côté technique
PENTAX | PENTAX DFA 70-210 f/4 ED SDM WR | Monture Pentax KAF4 |
---|---|---|
Lentilles | Traitement HD, AB et SP des lentilles | |
Focale | 70 mm - 210 mm | |
Equivalent 35mm sur un APS-C | 107 mm - 322 mm | |
Angle de vue | FF : 34,5 - 11,8° APS-C : 23 - 7,7° |
|
Ouverture maximale | f/4 | |
Ouverture minimale | f/32 | |
Diaphragme | 9 lamelles arrondies Diaphragme contrôlé électroniquement |
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Lentilles | 20 | |
Groupes | 14 | |
Distance minimale de mise au point | 0,95 m | |
Mise au point | non précisé | |
Stabilisation Optique | Non (stabilisation mécanique sur le boitier) |
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QuickShift | Oui | |
Moteur | SDM | |
Autres | ||
Diamètre filtre | 67 mm | |
Tropicalisé | Oui - WR | |
Poids | 0,819 kg (0,859 kg avec le pare soleil) |
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Dimensions | 175 mm x 78.5 mm | |
Accessoires | Bouchons avant et arrière, Pare-soleil | |
Compatible FF | Conçu pour le FF |
Formule optique
Si on s’en tient aux caractéristiques indiquées, le D FA 70-210 dispose des derniers traitements HD brevetés par Ricoh Imaging (ce qui en fait la troisième différence officielle avec son cousin). Ils devraient avoir un impact sur le piqué, le flare, les aberrations chromatiques et les divers artefacts fantômes. À noter tout de même que le Tamron était déjà très bon dans ces domaines.
On note la présence de 3 lentilles de type ED (à faible dispersion) et de 2 lentilles de type Anomalous Dispersion Glass afin de réduire les aberrations chromatiques et augmenter la netteté et le rendu des couleurs.
Il ne semble pas avoir de lentilles asphériques.
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La conception de cet objectif propose une modification de la focale par déplacement interne de groupes de lentilles. Il n’y a pas d’allongement de l’objectif quand on zoome. C’est donc un zoom de type IF (Internal Focus), même si ce n’est pas mentionné dans le nom de l’objectif. C’est très appréciable que la longueur du zoom reste toujours la même.
Le diaphragme est entièrement électronique, ce qui n’est pas le cas pour Tamron. Ce système qui remplace la mécanique traditionnelle a pour but de permettre un contrôle plus précis et plus stable de l’ouverture. Surtout lors d’utilisation de hautes vitesses. L’objectif dispose donc d’une monture KAF4, qui permet de gérer un diaphragme électronique. La monture KAF4 n’est disponible que sur les boîtiers récents (K-1, K-1 mk II, K-3, K-3 II, KP, K-70, K-S2 et K-S1). Monté sur les autres boîtiers, l’objectif restera fonctionnel, mais uniquement à son ouverture maximale de f/4.
Qualité de construction
Sa construction, à base de polycarbonate et de métal, est très résistante. Ce DFA 70-210 bénéficie d’une construction de type WR (Weather Résistant). 7 joints lui permettent de résister à la poussière, l’eau et autres intempéries. L’utiliser à l’extérieur ne posera donc pas de problème.

La motorisation est de type SDM annulaire, très silencieuse et vive en théorie. On ne sait pas grand-chose sur ce SDM. Est-ce le moteur USD que Tamron a utilisé pour son modèle ou bien est-ce un moteur Pentax ? Difficile de le savoir, seul un démontage des 2 objectifs pourrait permettre d’en déterminer l’origine.
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On notera aussi la présence d’un limiteur de plage de mise au point, non présent sur le Tamron. Ce dispositif, déjà présent sur le 70-200/2.8, réduit la plage de fonctionnement du mécanisme dans le but de minimiser le temps nécessaire à la mise au point. Deux positions sont proposées :
- Le sélecteur est positionné sur FULL. La zone de mise au point s’étend de 2m à l’infini.
- Le sélecteur est positionné sur LIMIT. La zone de mise au point s’étend 0,95m à 2m.
Evidemment, le limiteur ne fonctionne pas en mode manuel.
Ricoh Imaging annonce une réduction de l’ordre de 30 % du temps nécessaire à l’AF pour effectuer son focus. Si cela s’avère exact, le gain est loin d’être négligeable !
Un second sélecteur est présent, permettant de passer du mode AF (autofocus) au mode MF (Manuel Focus) sans utiliser le sélecteur du boîtier qu’on laissera alors toujours en position AF.
Construction & Finition : 6
Spécifications (techniques) : 9
Côté optique
PENtaxKlub ne disposant pas de laboratoire, nos tests ne sont pas mesurés par des outils. Nous souhaitons apporter un point de vue utilisateur et essentiellement photographique. Nos commentaires et note technique sont donc le fruit d’une analyse visuelle.
A noter que pour tout objectif, même le meilleur, il est toujours possible d’obtenir des imperfections visuelles (et plus particulièrement avec les AC), quelles que soient la focale et/ou l’ouverture.
Les lentilles sont de type HD Coating, un traitement de nouvelle génération selon Ricoh Imaging. Celle située à l’avant a reçu un traitement SP Coating (Super Protect) afin de mieux la protéger de l’eau, des poussières ou encore des matières grasses.
Images de tests
Toutes les photos utilisées pour les tests ont été prises en RAW (PEF) et, sauf mention explicite, n’ont pas été développées (brut capteur) ou retouchées.
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Aberrations chromatique
Tout objectif est susceptible de produire des aberrations chromatiques (AC) et du flare.
Les AC apparaissent sous forme d’une frange violette (ou verte), désagréable à l’œil. Elles se forment quand les 3 couleurs de la lumière blanche (Rouge, Vert et Bleu) traversent une lentille, se séparent et ne se rejoignent pas au bon endroit pour produire une image nette. Le flare se manifeste dans certaines conditions de lumière, comme, par exemple, quand le soleil envoie ses rayons en biais sur l’objectif.
C’est pourquoi nous préférons juger un objectif dans des situations d’images courantes et non exceptionnelles.
À 70 mm et à pleine ouverture, l’image est déjà très nette. Ce qui est pourrait paraître surprenant. En même temps, c’est la caractéristique principale des très bons zooms de type f/4. Il faut fermer à f/16 pour observer une petite baisse constante de la qualité, ceci jusqu’à f/32. La performance est au rendez-vous !
Les aberrations chromatiques sont inexistantes dès la pleine ouverture, sauf circonstances très particulières. En usage normal, s’il y en a, elles se dissimulent particulièrement bien. Le traitement des lentilles est encore une fois à saluer. Une maîtrise qui dénote une qualité de conception et de fabrication extrême. Attention, cela ne veut pas dire qu’il n’y aura jamais d’AC, mais plutôt que celles-ci sont minimisées et n’apparaissent visiblement que dans certaines circonstances.
Flare
Quant au flare… En visant le soleil plus ou moins directement (comme la photo ci-dessus), il était visible dans le viseur optique. Mais aucune trace sur les clichés. En usage normal, son apparition devrait donc être assez rare, au vu de la résistance particulièrement excellente. On peut d’ailleurs remarquer que cela devient une constante sur les derniers objectifs.
Vignettage
Lors du premier examen visuel, le vignettage semble absent à PO, et ceci tout au long de la course du zoom. En fait, en cherchant à la loupe, on en discerne un. Il suffit d’utiliser l’outil anti-vignettage pour se rendre compte du phénomène. En bougeant le curseur de quelques crans, le bord du mur retrouve la même luminosité que celle observée un peu plus loin. Mais c’est très subtil et dans les faits, ce vignettage ne vaut même pas tout le commentaire qui a été fait.
L’utilisation du pare-soleil (très longue tulipe) ne semble pas avoir d’influence sur le résultat.
Distorsions
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On peut constater 2 phénomènes intéressants :
- Le premier montre une très légère distorsion de type barillet et à 70 mm.
- Le deuxième montre, lui, une inversion un peu avant 100 mm. La distorsion devient de type coussinet.
Il s’agit d’une distorsion très légère et non impactante. Elle très bien contrôlée par les lentilles. Pour un zoom de ce range, on est très loin d’un quelconque défaut de conception. Dès que le profil correcteur sera disponible pour vos logiciels, ce ne sera plus qu’un souvenir.
Homogénéité de l’image
70 mm, f/4 – Extrait au centre | ![]() |
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70mm, f/4 – Extrait au bord | ![]() |
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210 mm, f/4 – Extrait au centre | ![]() |
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210 mm, f/4 – Extrait au bord | ![]() |
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On peut constater à f/4 un piqué un peu moindre sur les bords. C’est assez léger et ne devrait pas présenter un problème pour les photographes, à moins d’être extrêmement sourcilleux. On peut considérer qu’à f/4 l’homogénéité est déjà très bonne. Elle devient excellente à partir de f/5.6, et ce jusqu’à f/13, où elle commence à légèrement décroître. Il n’empêche qu’à f/22, le cliché proposé reste utilisable. Par contre, à f/32, l’image fait preuve d’une mollesse généralisée, les détails étant moins nets. Il suffit de regarder les murs ou les fenêtres.
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Il arrive que parfois, dans certaines conditions en fin de journée (lumière chaude), dans le mode AWB, le rendu colorimétrique puisse paraître un peu froid. Ce n’est pas problématique en soi, il convient juste de faire attention quand on shoote en JPEG. En lieu et place de AWB, le photographe peut utiliser un autre mode, comme ‘lumière du jour’.
Bokeh
À f/4, le mot ‘Cilaos’ sur lequel la mise au point a été faite paraît légèrement trouble, surtout aux extrémités des focales. En fermant d’un tiers de diaph (f/4.5), la netteté devient très bonne sur le plan où le focus est réalisé. Le bokeh reste agréable, « rond » et sans fausse note particulière. On obtient le résultat souhaité. Il ne faut pas être trop exigeant non plus, il s’agit d’un objectif f/4 et non f/1.4 !
Qualité image (homogénéité, netteté et distorsion) : 34
Qualité optique (AC, flare, vignettage) : 36
Sur un APS-C
Utilisé sur un boîtier APS-C, on ne notera pas de réelles différences, que ce soit pour les AC, la distorsion ou encore l’homogénéité de l’image. Tout juste remarquera-t-on que le bokeh à f/4 avec un APS-C est plus proche de ce qui est proposé à f/5.6 sur un FF.
D FA 70-210 f/4 vs D FA ★ 70-200 f/2.8
Le D FA 70-210/4 ne vient pas remplacer le D FA ★ 70-200/2.8, même si le range est très similaire. Il vient juste compléter la gamme, afin d’enfin offrir un zoom sur ce range si attendu, en version f/4. Donc plus abordable financièrement et plus léger.
Moins lumineux et netteté moins prononcée
Si on compare des photos prises par le même appareil le même jour, on peut constater des différences. Et disons-le tout de suite, le D FA ★ 70-200/2.8, plus lumineux, propose une qualité d’image et de piqué supérieure au D FA 70-210/4, à focale égale. Cela n’étonnera sans doute personne. Cela ne veut pas dire que le deuxième est mauvais, juste que le premier justifie pleinement la différence de prix… et de poids !
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L’image proposée par le ★ est mieux définie, avec plus de détails (dans les arbres par exemple). Elle est également un peu plus lumineuse, alors que les conditions étaient similaires.
Plus proche de la « vérité »
Nous avions évoqué la possibilité que les objectifs pouvaient « mentir ». Surtout à la longue focale (dans le cas de zoom) et pour des sujets proches (le phénomène étant moins présent pour les sujets lointains). Il était donc intéressant de comparer ces 2 objectifs presque équivalents, à la même ouverture et à la même focale (et même distance du sujet, environ 2 m).


Le résultat est similaire à ce qu’on avait déjà pu constater, le champ visuel offert par le D FA ★ 70-200/2.8 étant plus important que celui du D FA 70-210. Même s’il n’a pas été possible de refaire le précédent test à l’identique, on peut se rendre compte que le D FA 70-210 propose un résultat similaire aux DA ★ 200/2.8 et au Sigma 70-200/2.8. Il est sans doute plus proche de la « vérité » (mais laquelle ?).
Tarif et Concurrence
Comme souvent avec Pentax, la concurrence est… inexistante sur le marché des zooms f/4 ! Pour les FF, il n’y a que le modèle ouvrant à f/2.8, même si le très bon DA 60-250/4 peut être utilisable sous réserve. Chez Sigma et Tamron, il ne reste que les 70-200/2.8 d’anciennes générations, difficiles à trouver neufs. C’est vrai que leur fabrication est terminée.
Le tarif est « doux », du moins autant que 1199 € puissent l’être.
Conclusion
Avec les objectifs que propose depuis quelques années Ricoh Imaging, j’ai l’impression d’obtenir des conclusions similaires. Ce D-FA est un objectif qui ne déçoit pas. Une netteté parfaite, une quasi-absence d’AC, de flare et une faible distorsion qui est corrigée sans problème (dès qu’on dispose du profil adéquat). Que peut-on demander de plus à un zoom sur ce range ? La cible visée, celle des amateurs expérimentés recherchant un objectif de qualité à prix modéré, y trouvera son compte.
Mais ils ne seront pas les seuls. Car cet objectif est à l’aise dans de très nombreuses pratiques. Côté paysage, il propose des images propres même si la netteté n’est pas aussi excellente que ce que propose le 70-200/2.8. Et dans ce qui est agréable, c’est l’absence de cet effet de rétrécissement de la profondeur caractéristique des Ultra Grand Angle (et même des grand-angles). Pour les portraits, dans la rue ou même en studio, il se montre très performant, avec un bokeh agréable à pleine ouverture. Quant à la street photography, cet objectif y est dans son élément.
Ce qui est bien | Ce qui est moins bien |
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Note
Prise en main et ergonomie | 7 | L’absence de support pour un trépied et la bague de zoom trop à l’avant lui font perdre quelques point en ergonomie |
Construction et finition | 6 | Excellente construction |
Spécifications (technique) | 9 | Rien à signaler |
Qualité image (homogénéité, netteté et distorsion) | 34 | Des images nettes et homogènes mais une légère distorsion barillet/coussinet pas complètement maitrisée |
Qualité optique (AC, flare, vignettage) | 36 | Un bel exemple d’un f/4 avec une qualité optique réussie |
Note globale | 92/100 |
Galerie
Les photos de la galerie peuvent avoir fait l’objet d’un développement.
D’autres photos sont disponibles ici.
Crédit photos : © fyve – Les images sont la propriété de l’auteur (sauf précision) – Cliquez pour agrandir
3 réponses
Malheureusement aucunes photos n’apparaissent !
Après vérification, les photos sont bien présentes. Et accessibles depuis de nombreux points d’accès. Un problème de votre coté ?
Aujourd’hui tout est normal ,je viens d’acheter le 70/210 f4 !quel plaisir !
J’avais bien essayé de remplacer mon tamron 70/200 f2,8 (volé en Arles lors des journées en Aout 2019)par un 55/300 pentax .
Je suis vite revenu au 70/210 f4 !!
Merci pour vos articles !
Ps je l’utilise aussi avec le multiplicateur 1,4
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