Le test de l’objectif SMC Pentax-DA ★ 50-135 mm f/2.8 ED [IF] SDM a été effectué avec un Pentax K-3II - Review in English here
Cet objectif Pentax DA ★ 50-135 mm f/2.8 ED [IF] SDM a déjà fait l’objet d’un test publié en février 2016. Toutefois nous avons annoncé, en août 2020, que certains objectifs seraient retestés. Voici donc venu le tour de ce zoom d’être soumis une deuxième fois à nos procédures de test. À l’heure actuelle, contrairement au DA ★ 16-50, il n’a pas été annoncé de successeur ou de remplaçant à ce 50-135. Celui-ci reste donc un des fleurons du catalogue des objectifs APS-C de Pentax.
Présentation de l’objectif SMC Pentax-DA ★ 50-135 mm f/2.8 ED [IF] SDM
Généralités
La plage focale de ce zoom, sur boîtier APS-C, si on la ramène à son équivalent en plein format, correspond grosso modo à un 75-205 mm. Et son ouverture f/2.8 correspondrait alors à un f/4.2. Suivez mon regard … C’est une des plages focales les plus prisées des photographes. Notons que si pour le plein format, Pentax propose 2 zooms à peu près équivalents en matière de champ cadré (DFA ★ 70-200/2.8 et DFA 70-210/4, pas vraiment ce qu’on appelle généralement des « entrées de gamme »), la marque propose aussi, pour le format APS-C, un zoom DA 50-200/4-5.6 ED WR, beaucoup plus « grand public » et souvent fourni en kit dans le passé.
Focus
On remarquera qu’il bénéficie d’un dispositif de mise au point interne (IF, Internal Focus) qui lui évite de s’allonger lors de la mise au point, contrairement à son « petit frère », le DA ★ 16-50 f/2.8.
Si on le monte sur un boîtier numérique compatible SDM (1), cette motorisation de l’AF est automatiquement mise en œuvre. En revanche, si on le monte sur un boîtier numérique non compatible SDM, la mise au point peut s’effectuer par le moteur du boîtier (screw drive).
Étanchéité
Même si l’indication ne figure pas dans son appellation « officielle », c’est un objectif « Dust and Weather resistant », construit pour être utilisable dans des conditions difficiles : poussière, pluie, neige. Pour autant, il n’est pas conçu pour fonctionner sous l’eau. Cette utilisation requiert des équipements dédiés.
Pare-soleil et monture pour filtre
Le pare-soleil fourni, de forme tulipe, comporte la traditionnelle (chez Pentax) trappe permettant, même lorsqu’il est en place, de manœuvrer un filtre polarisant. À ce propos, quand on monte correctement le pare-soleil, cette trappe doit se situer sur le dessous de l’accessoire et non pas sur le dessus. Dès lors, attention au risque de perte !
On notera, au surplus, que la monture de filtre (67 mm de diamètre) ne tourne pas au changement de focale et en mise au point (mise au point interne, « IF »).
Prise en main du DA ★ 50-135 mm f/2.8
Le Pentax DA ★ 50-135 mm f/2.8 pèse 685 g. Ce n’est pas un poids insurmontable en utilisation courante. Il est difficile de faire des comparaisons avec des objectifs similaires d’autres marques : la concurrence a totalement disparu. Il a bien existé, en monture K, un Sigma 50-150, mais il n’existe plus depuis plusieurs années.
On ne ressent aucune gêne à l’utilisation sur un boîtier APS-C de Pentax, quel qu’il soit. L’équilibre boîtier/objectif est très bon et le poids de l’ensemble très acceptable pour la plupart des photographes. Une remarque importante : il ne saurait être question de l’utiliser sur boîtier FF autrement qu’en mode crop APS-C. Le cercle optique est celui d’un APS-C et ne couvre pas le capteur 24×36. Il est en revanche possible de l’utiliser en mode crop 1:1. Nous y reviendrons un peu plus loin.
Sa distance minimale de mise au point (1 m) est correcte, mais ne permet pas la pratique de la proxi-photo, sauf à « cropper » l’image finale. En effet, le rapport de grandissement est d’environ 1:5 (0,17x).
Les images ci-après ont été prises avec un K-3 II, approximativement à la distance minimale de mise au point. La hauteur du mug est très exactement de 10 cm.


Prise en main et ergonomie : 10
Le DA ★ 50-135 mm f/2.8 côté technique
Les objectifs ★ (STAR)
Ce zoom est apparu sur le marché en 2007, tout comme le DA ★ 16-50 mm f/2.8, dont il constituait le complément logique pour les boîtiers à capteur APS-C.
Chez Pentax, les objectifs ★ (STAR) représentent le haut de gamme en matière de performances. Non seulement en termes de performances pures (qualité optique, netteté, homogénéité), mais aussi en termes de fabrication, avec des matériaux de qualité offrant tout à la fois robustesse et perfectionnements.
Parler de robustesse au sujet du DA ★ 50-135 mm f/2.8 peut, à l’instar du DA ★ 16-50, prêter à sourire. Ceux qui ont possédé un exemplaire « à problèmes » riront jaune, probablement. Mais il a été beaucoup moins concerné par les problèmes de SDM que son « petit frère ». L’exemplaire utilisé pour ce test n’a jamais connu, pour le moment, de souci. Et pourtant il est utilisé plus ou moins régulièrement depuis 6 ans. On recommande souvent, quand l’objectif est longtemps resté inutilisé, de « réveiller » le SDM en actionnant manuellement plusieurs fois les bagues de zooming et de mise au point. Pour la bague de mise au point, penser au préalable à positionner la MaP en manuel, tant sur le boîtier que sur l’objectif. C’est indispensable pour ne pas forcer le mécanisme.
La formule optique
La formule optique est représentée dans le schéma ci-dessous :

Comme on le voit, la formule optique du DA ★ 50-135 mm f/2.8 comprend, notamment, 3 lentilles en verre ED (Extra-low Dispersion). Leur utilisation permet de concevoir des objectifs plus petits (et plus légers). Leur rôle est surtout d’éliminer au maximum les aberrations chromatiques en évitant la dispersion de la lumière. Le corollaire, ce sont des images en principe plus nettes.
Le diaphragme comporte 9 lamelles, comme souvent dans la série ★(2). Pour les objectifs dédiés à la macro, cela rend le bokeh plus « crémeux ». Pour les autres, tel ce DA ★ 50-135 mm f/2.8, cela rend plus douces et progressives les transitions entre les différents plans d’une photo.
Qualité de construction
La série ★ (Star) de Pentax est caractérisée, entre autres, par une haute qualité de fabrication. C’est bien entendu le cas de ce DA ★ 50-135. Sa qualité de construction est irréprochable. Aucun jeu n’apparaît, même après plusieurs années de bons et loyaux services. Si l’on est soigneux, les matériaux « vieillissent » bien. Difficile d’en demander davantage !
Si le fût est constitué essentiellement de polycarbonate, celui-ci est de grande qualité. Il ne présente aucun caractère « économique ». Les bagues de mise au point et de zooming, recouvertes d’un revêtement caoutchouté, sont bien étudiées : leur manipulation est agréable et aisée, leur largeur étant adaptée à toutes sortes de mains.
Motorisation
Le moteur SDM, de conception maintenant ancienne – 15 ans – apparaît aujourd’hui très dépassé, non pas en précision, mais en rapidité de fonctionnement, par les dernières productions de Pentax (DC, PLM, nouveau SDM). Par ailleurs, si les problèmes de fiabilité évoqués dans le test du DA ★ 16-50 mm sont ici encore plus largement minoritaires, il en a tout de même existé, et aussi sur d’autres objectifs SDM de la même époque. Toutefois, comme sur les autres objectifs pareillement dotés, la motorisation SDM fait preuve d’un bon silence de fonctionnement.
Quick Shift
Le DA ★ 50-135 mm f/2.8 bénéficie de la fonctionnalité « quick Shift ». Rappelons que cela permet d’ajuster ou de légèrement modifier manuellement la mise au point après que l’AF a opéré. Un confort non négligeable dans bien des situations. Mais il faut, pour cela, que la manipulation de la bague de mise au point soit suffisamment souple et précise. C’est le cas ici. À noter aussi que, si le sujet se trouve à une distance (même légèrement) inférieure à la distance minimale de mise au point, le quick-shift ne fonctionnera pas et il ne sera pas possible d’actionner la bague de MaP. Une sécurité pour éviter les photos floues par des photographes distraits.
Ce zoom bénéficie d’une construction tropicalisée de type « AW » (« All Weather », « tout temps ») supérieure à la finition « WR » (« Weather resistant »). Cela lui permet d’être utilisé sans grosse crainte en conditions difficiles : pluie, neige, poussières. Pour autant, cela n’en fait pas un objectif utilisable sous l’eau.
Construction & Finition : 6
Spécifications (techniques) : 10
Côté optique
PENtaxKlub ne disposant pas de laboratoire, nos tests ne sont pas mesurés par des outils. Nous souhaitons apporter un point de vue utilisateur et essentiellement photographique. Nos commentaires et note technique sont donc le fruit d’une analyse visuelle.
À noter que pour tout objectif, même le meilleur, il est toujours possible d’obtenir des imperfections visuelles (et plus particulièrement avec les AC), quelles que soient la focale et/ou l’ouverture.
Images de test
Toutes les photos utilisées pour les tests ont été prises en RAW (PEF ou DNG) et, sauf mention explicite, n’ont pas été développées (brut capteur) ou retouchées.
Nota : Pour toutes ces images de test, les conditions de prise de vue sont les suivantes :
- appareil sur pied, en mode M (manuel), assistance AF activée
- déclenchement à la télécommande (après ajustement de l’ouverture et de l’exposition)
- mise au point sur la zone marquée par un point bleu sur l’image ci-dessous
Aberrations chromatiques et flare
Tout objectif est susceptible de produire des aberrations chromatiques (AC) et du flare.
Les AC apparaissent sous forme d’une frange violette (ou verte), désagréable à l’œil. Elles se forment quand les 3 couleurs de la lumière blanche (Rouge, Vert et Bleu) traversent une lentille, se séparent et ne se rejoignent pas au bon endroit pour produire une image nette. Le flare se manifeste dans certaines conditions de lumière, comme, par exemple, quand le soleil envoie ses rayons en biais sur l’objectif.
C’est pourquoi nous préférons juger un objectif dans des situations d’images courantes et non exceptionnelles.
Ces images ont été prises par un temps typiquement parisien, généralement très favorable à l’apparition d’AC.
Leur examen, et notamment celui des extraits 100 %, bien que pris hors du plan de netteté, permet de tirer les conclusions qui suivent.
Pour les AC
Elles sont globalement faibles, mais pas inexistantes.
À 50 mm, elles sont visibles, à pleine ouverture (f/2.8) sous forme de franges vertes ou rouges selon l’orientation. Quoique largement affaiblies, elles restent apparentes à f/5.6 et jusqu’à f/11.
À 90 mm, elles sont à peine visibles à la pleine ouverture, et quasi indécelables ensuite.
À 135 mm, elles réapparaissent curieusement, mais de manière très légère de f/2.8 à f/8 et disparaissent totalement à f/11.
Cette faiblesse d’ensemble permet de les corriger très facilement en post-traitement.
Pour le flare
Les images de test n’en ont absolument jamais révélé. Il est vrai que le pare-soleil était monté sur l’objectif, ce qui atténue grandement le risque de flare. À ce propos, PentaxKlub recommande l’utilisation systématique du pare-soleil pour limiter autant que faire se peut l’apparition du flare. Et accessoirement, cela constitue une première protection de la lentille frontale.
Vignettage
Les images de test n’ont révélé aucun vignettage. En tous cas, sur un boîtier adapté à ce zoom (APS-C) et utilisé pour ce test.
Certains voient le DA ★ 50-135 mm f/2.8 ED [IF] SDM comme compatible (avec limitations) sur boîtier plein format (K-1 et K-1 II), notamment en mode crop 1:1. Nous verrons plus loin ce qu’il en est.
Distorsions
Les conditions de prise de vue ont été les suivantes :
- prise de vue en extérieur par temps « mitigé », et éclairage changeant, ce qui explique les variations de colorimétrie
- appareil sur pied à une distance constante (environ 4 m), quelle que soit la focale
- déclenchement par télécommande
La distorsion est relativement forte (barillet) à la plus courte focale, quelle que soit l’ouverture. Elle disparaît quasiment à 90 et 135 mm.
Homogénéité et netteté de l’image
Les conditions de prise de vue sont les mêmes que pour les images de tests.
Généralement, l’homogénéité et la netteté de l’image ne posent pas de grand problème avec des objectifs à focale fixe. En tout cas pour ceux qui ont été conçus pour le numérique. Pour autant, bien sûr, que le photographe ne néglige pas sa mise au point. Certes, il existe des exceptions, mais elles étaient bien plus fréquentes avec les objectifs de l’ère argentique qui privilégiaient le centre de l’image, au détriment de la périphérie.
Il n’en va pas de même avec les zooms, pour lesquels il est bien plus difficile de composer une formule optique qui assure homogénéité et netteté de l’image sur l’ensemble du champ couvert, quelle que soit la focale.
Ce Pentax DA ★ 50-135 mm f/2.8 en est, au moins partiellement, l’illustration.
Analyse des images
L’examen des images appelle les remarques suivantes
à 50 mmAu centre : l’image est correcte, sans plus, à f/2.8 et s’améliore grandement ensuite, surtout à f/5.6 et f/8. On note une légère baisse à f/11 et une très forte baisse à f/16, due, probablement, aux effets de la diffraction.
Sur le bord : les 2 meilleures ouvertures sont f/4 et f/8. On note une inexplicable et sensible baisse de qualité à f/5.6, une assez bonne image à f/11 et, à un degré moindre, à f/16.
à 90 mm.Au centre : l’image est bonne dès la pleine ouverture, s’améliore de f/4 à f/11 (ce qui ne signifie pas que f/11 donne de meilleurs résultats que f/4) avant d’enregistrer une légère baisse à f/16.
Sur le bord : correcte à f.2.8, l’image est bonne de f/4 à f/8 avant d’être à nouveau sensiblement à la baisse à f/11 et f/16
à 135 mmAu centre : l’image est bonne à très bonne à toutes les ouvertures et enregistre une baisse sensible à f/16.
Sur le bord : l’image est bonne à très bonne de f/2.8 à f/8. Elle présente une légère baisse à f/11, un peu plus accentuée à f/16.
Sur un plan général, homogénéité et netteté n’appellent pas de critique particulière, sauf à l’ouverture f/16 qui, dans tous les cas et à toutes les focales, s’avère la moins bonne. Pour autant elle restera quand même exploitable dans nombre de situations. Classiquement, les meilleures images sont obtenues de f/4 à f/8. Ce n’est certes pas un scoop !
Bokeh
Bokeh – Le point bleu central représente la zone de mise au point (sur les 2 « R » du mot « Charrette »)
Le fond est situé à environ 8,50 en arrière du sujet.
Qualité image (homogénéité, netteté et distorsion) : 27
Qualité optique (AC, flare, vignettage) : 33
Sur un FF
Nous l’avons dit plus haut : certains estiment que ce zoom est compatible, avec limitations, avec le plein format. C’est vrai, sans limitation autre que la résolution d’image, si l’on opère en mode crop APS-C.
Mais, même en crop 1:1 réputé exploitable, il se produit tout de même du vignettage. Parfois, par exemple pour des vues en extérieur, on pourra tout de même le corriger en post-traitement. Dans tous les autres cas, le vignettage produit est beaucoup trop important, limitant la surface exploitable de l’image à la seule région centrale. C’est ce qui nous conduit à dire que, comme la plupart des zooms DA de Pentax, ce 50-135 n’est pas compatible avec le plein format (24×36), quelles que soient la focale et l’ouverture. Le vignettage est si important qu’il « mange » une grande partie de l’image. Même en crop 1:1 il reste très visible (voir images ci-après).

Ici, en mode « normal », le vignettage est trop important pour être acceptable.
Le même sujet, pris avec K-1 II et 50-135 mm en crop 1:1. Sur fond noir, le léger vignettage n’apparaît évidemment pas …

… alors qu’il est bien visible sur fond plus clair :

Élargissons le sujet !
La photo qui précède a été faite en intérieur : le vignettage est nettement perceptible, même si des corrections sont possibles.
En extérieur et par une bonne lumière, malgré un cadrage plus large, ce vignettage est beaucoup moins visible :

Et voici 3 images prises en mode « normal », sur K-1 mark II :
![]() |
![]() |
![]() |
Et, pour terminer, une image correspondant à un crop 1:1, extraite de l’original de la dernière photo ci-avant (focale 135). On comprendra mieux le bien fondé du crop 1:1 implémenté dans le K-1 et le K-1 II !

Tarif et Concurrence
Au moment de l’écriture de ce nouveau test du Pentax DA ★ 50-135 mm f/2.8, son tarif catalogue, hors promotions, est de 1 199 €. C’est une somme que bien peu de photographes sont aujourd’hui prêts à dépenser pour un objectif de très bonne qualité, certes, mais finalement ancien.
Sur le marché du neuf, à qualité comparable, il n’existe plus rien. Son seul concurrent, autrefois, était le Sigma 50-150/2.8, dont la fabrication a été arrêtée depuis de nombreuses années, bien avant que Sigma ne décide d’abandonner la monture K.
Reste, éventuellement, le marché de l’occasion.
Dans la marque elle-même, à ce niveau de qualité formelle, il n’existe aucune concurrence. Celle-ci ne pourrait venir, en termes de focales couvertes, que des zooms à ouverture glissante type 18-135, 18-270, 50-200 et 55-300. Et aussi du DA* 60-250, zoom de qualité, à ouverture fixe moins grande (f/4) et nettement plus cher (1499 €). De plus les 10mm de différence entre les deux focales basses (50 mm – 60mm) sont assez nettement perceptibles dans la réalité. Et que dire alors du récent DFA 70-210/4 de prix égal à celui du DA* 50-135/2.8, mais avec 20mm de différence à la plus courte focale ?
Malheureusement, un seul de ces potentiels concurrents appartient à la série « Star », et aucun ne propose une ouverture maximale de f/2.8
Des bruits de couloir font état d’un possible DFA 50-300mm, lui aussi à ouverture glissante, dans les prochains mois. Plausible ou pas ? L’avenir à moyen terme nous renseignera.
Conclusion
Le Pentax DA ★ 50-135 mm f/2.8 est, globalement, un zoom d’une qualité optique excellente. Il produit des images de grande précision, avec une colorimétrie fidèle. On l’utilisera tout particulièrement dans les circonstances courantes de la vie : paysage, photo de rue et sports en salle surtout – à condition de s’accommoder de son AF plutôt lent – , portrait. Bref, un objectif intrinsèquement assez polyvalent.
Ce qui est bien | Ce qui est moins bien |
|
|
On pourrait penser, à la lecture de ce « bilan » que cet objectif est à éviter. Pour en posséder un exemplaire depuis près de 6 ans (et sans le moindre incident !), je pense que ce serait une erreur. Utilisé dans de bonnes conditions de lumière, le DA ★ 50-135 mm f/2.8 satisfera son propriétaire dans la plupart des cas. Pour ce qui est de l’AF, tout photographe un tant soit peu expérimenté aura soin de faire une pré-mise au point avant de shooter réellement. Savoir apprécier visuellement la distance réelle du sujet est alors un atout important.
Note
Prise en main et ergonomie | 10 | Sans reproche et bien pensé : le DA 50-135 est d’une utilisation aisée |
Construction et finition | 6 | Construction et finition sont exemplaires, même 13 ans après la mise sur le marché |
Spécifications (technique) | 10 | Sans reproche là encore : la présence du quick-shift est un avantage très utile. |
Qualité image (homogénéité, netteté et distorsion) | 27 | Si la netteté est excellente, particulièrement au centre de l’image, les bords sont en retrait. La distorsion est énorme aux plus courtes focales. |
Qualité optique (AC, flare, vignettage) | 33 | Les AC sont relativement faciles à corriger. Le flare peut être évité. La vignettage peut être corrigé aussi, mais il est trop important à courte focale et aux plus grandes ouvertures. |
Note globale | 86/100 |
(1) La motorisation SDM a été implémentée à partir de 2007. Le premier boîtier à être compatible avec cette motorisation fut le K10D, au prix d’une mise à jour de son firmware.
(2) Les DA★ et D FA★ récents bénéficient tous de 9 lamelles de diaphragme, certains FA★ aussi. Mais d’autres FA★, F★ et A★ ne comportent « que » 8 lamelles.
Galerie
Les photos de la galerie peuvent avoir fait l’objet d’un développement.
(Nota : Toutes les images ci-dessous ont été prises avec un boîtier K-3 II et le DA* 50-135 mm/2.8)
Crédit photos : © Micaz – Les images sont la propriété de l’auteur (sauf précision) – Cliquez pour agrandir
Oodini
16 mars 2021 at 11 h 11 minAvec mon Pentax DA 40 mm (à demeure sur mon boîtier), c’est mon objectif préféré.
Je ne prends les autres (21 mm, 50 mm, 70 mm, 135 mm) quand je sais que j’aurai à assurer des besoins spécifiques.
Il n’y aucun zoom équivalent sur le marché, quelle que soit la marque (sauf peut-être chez Fuji, qui a un autre format de capteur). Cela dit, je l’avais acheté dans les 850 €. Pas sûr que je mettrais aujourd’hui 1200 €. Surtout que je consacre moins de temps à la photo.
Micaz
16 mars 2021 at 13 h 28 minBonjour
Sauf erreur de ma part, les capteurs Fuji sont aussi de format APS-C, certes avec une technologie parfois différente (X-Trans).